présentation

La littérature n'a pas d'autre destination ni d'autre destin que d'appartenir à toute l'humanité. Ben Okri.

lundi 8 août 2011

NOUS ETIONS LES HOMMES, Gilles Legardinier




Résumé Editeur :

En ce moment même, un fléau détruit l'humanité. Vous le connaissez déjà...
Dans le plus grand hôpital d'Edimbourg, le docteur Scott Kinross travaille sur la maladie d'Alzheimer. Avec une jeune généticienne, Jenni Cooper, il a découvert l'une des clefs de ce mal qui progresse de plus en plus vite, frappant des sujets toujours plus nombreux, toujours plus jeunes. Leurs conclusions sont aussi perturbantes qu'effrayantes : si ce fléau l'emporte, tout ce qui fait de nous des êtres humains disparaîtra.
C'est le début d'une guerre silencieuse dont Kinross et Cooper ne sont pas les seuls à entrevoir les enjeux. Partout sur la Terre, face au plus grand danger que notre espèce ait connu, face à ceux qui veulent contrôler le monde et les vies, l'ultime course contre la montre a commencé...


Mon avis :

 Avec un roman de ce genre, on ne peut pas rester sur sa faim. Tout en gardant un profil "thriller", il s'élargit sur un thème bien plus sérieux : la maladie d'Alzheimer et son impact sur l'humanité. Le lecteur est donc tour à tour solliciter par son sens de la déduction mais aussi par son intellect. Les personnages principaux sont un médecin spécialisé en neurologie et une généticienne. Ils travaillent ensemble sur l'évolution et les phases clefs de cette maladie qui est encore très obscure pour le monde médical. Dans leur étude, ils constatent avec horreur que le phénomène s'étend très rapidement mais aussi qu'ils touchent des personnes d'âges de plus en plus différents. La fulgurance des attaques est telle, que cela déclenche des drames sanglants d'une extrême violence.
C'est donc toute l'humanité qui est menacée par ce fléau. Leurs découvertes catastrophiques vont faire l'objet d'une convoitise malsaine. Ils vont se retrouver dans une course contre la montre pour la sauvegarde de l'Homme.
C'est dans une ambiance apocalyptique que le lecteur entre dans ce roman. Il plonge directement dans l'horreur et dans le chaos. Il fait face à une situation qui le dépasse et qui ne présage vraiment rien de bon.
Puis il découvre les personnages principaux, Scott Kinross et Jenny Cooper, qui lui expliquent les tenants et les aboutissants de leurs découvertes. Là, il commence à comprendre la gravité des ses déclarations et frémit à l'idée d'imaginer où tout cela va amener.
L'auteur a l'intelligence de mêler l'action à la réflexion. Les personnages évoluent dans un scénario très rythmé, mais les épisodes sont entrecoupés de moments forts sur la maladie d'Alzheimer. Les malades et leurs familles vivent un drame humain douloureux. Les personnes atteintes par cette maladie souffrent et leurs proches sont accablés par le chagrin. Comment vivre au quotidien la perte de l'esprit d'un être aimé. On peut soulager une souffrance physique par sa présence, par ses encouragements etc..., mais ces gestes sont très peu efficaces et réconfortants face à cette maladie. C'est donc avec beaucoup d'émotions que l'on lit les moments difficiles que vivent les patients du service du docteur Kinross. Lui-même est impuissant car la médecine est encore peu au fait d'Alzheimer. Elle tente au jour d'aujourd'hui de rendre le moment fatidique moins insupportable. C'est très peu.
L'ambiance générale du roman est émotionnelle. On est touché par les personnages ( la ténacité, la passion et l'humour de Scott Kinross, le dynamisme de Jenny Cooper, la dévotion de David Hold...), on les suit avec fébrilité dans leur lutte pour sauver le monde. On sursaute face aux actions survoltés où ils sont entrainés malgré eux.
A aucun moment on ne s'ennuie, pas de temps mort, pas de blancs dans le récit. Et même si certains rebondissements sont prévisibles, on suit avec entrain les déboires de Kinross et Cooper.
Bien entendu, ce roman n'aurait pas été complet sans l'intervention de l'Eglise, car qui dit menace de l'humanité...

Je voudrais remercier Joyeux-drille pour m'avoir fait découvrir ce roman mêlant savamment thriller et roman scientifique.



Nous étions les hommes
Critiques et infos sur Babelio.com

3 commentaires:

  1. Je n'ai pas accroché. Je n'ai pas cru à un instant à cette maladie d'Alzeihmer qui transforme les hommes en bêtes alors que d'autres continuent à souffrir normalement de cette maladie. Ca ne tient pas debout. Donc le reste de l'histoire ne m'a pas du tout plu.

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  2. @Kactuss : c'est vrai qu'il faut d'abord adhérer à ce genre de situations pour apprécier le livre. Perso, je suis assez bon public dans le genre.

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  3. je le note, il devrai me plaire

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