présentation

La littérature n'a pas d'autre destination ni d'autre destin que d'appartenir à toute l'humanité. Ben Okri.

mardi 28 juin 2011

UN PEU DE TON SANG, Théodore Sturgeon




Résumé Editeur
:

Deux psychiatres militaires correspondent et échangent rapports confidentiels et expertises médicales sur le cas terrifiant d'un certain George Smith, arrêté pour agression violente sur un officier. Le dossier de George dévoile une plongée cauchemardesque dans la psychose et dessine la figure monstrueuse et angoissante d'un "vrai" vampire.


Mon avis :

Dans ce livre édité chez Editions Télémaque, nous retrouvons deux nouvelles de l'auteur américain Théodore Strurgeon, connu aussi pour des scenarii de la célèbre série télévisée " Star Trek".
Dans la première nouvelle " Un peu de ton sang", nous sommes face à un cas clinique. Un militaire est soudain mis aux arrêts pour actes de violence extrême. Il est confié à un psychiatre afin de comprendre comment un homme sans problème évident en est arrivé à déraper de la sorte.
Nous suivons donc la correspondance dudit psychiatre militaire et de son confrère et ami. Le patient est un cas bien singulier et laisse perplexe les médecins. George, comme il se nomme dans l' histoire qu'il raconte, n'est pas un être naturellement violent. Il serait plutôt du genre solitaire et discret. Alors, qu'est ce qui a pu déclencher sa colère. Il semble détenir un secret qu'il souhaite taire à jamais.
Dans cette nouvelle, l'aspect psychologique prime sur l'action. Le récit de George est l'histoire d'un enfant qui n'a pas eu une belle vie, son environnement n'a pas été un havre de paix. Il a connu la violence de son père, l'indolence de sa mère, l'indifférence des personnes qu'il a pu croiser. Sa seule échappatoire, la chasse. Les longues excursions au coeur de la forêt où la nature ne lui impose rien.
Dans tout ceci, rien de bien anormal. Mais l'étude psychiatrique et les discussions entre les deux médecins vont révéler une personnalité bien plus complexe que les apparences ne laissent entrevoir.
Nous sommes confrontés aux instincts primaires de l'homme. Nous apprenons comment les conséquences néfastes, que les expériences malheureuses de l'existence nourrissent,  peuvent influencer le comportement d'un esprit déjà fragile.
Dans la deuxième nouvelle "Je répare tout", un homme, mis au ban de la société pour son aspect disgracieux, sauve la vie d'une jeune femme inconnue. Il la retrouve un soir blessée à mort sur le trottoir. Il l'a ramène chez lui et décide de la soigner. Il la "répare". Il met tous ses espoirs dans le salut de cette jeune femme. Il a enfin l'impression d'être utile à quelqu'un.
Comme dans la première nouvelle, tout tourne autour de la psychologie fragile du protagoniste.

Plus que fantastique, ces nouvelles peuvent être classer dans la catégorie drame psychologique.

En bref, cette lecture est très étrange, mais il est sans conteste très intéressant d'entrer dans le domaine très flou de la psychologie. Et même si ce ne sont que des fictions, il est impossible de ne pas s'interroger sur les troubles qui gangrènent les humains. D'où nous viennent ces psychoses, ces défaillances, ces troubles inexpliqués ?


Un peu de ton sang : Suivi de : Je répare tout
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samedi 25 juin 2011

LES ENFANTS DU RASOIR, Joe R. Lansdale




Résumé Editeur :

Un coin sympa. Oui, ce lac bordé de pins aurait pu être un coin sympa pour des vacances. Idyllique, même. Becky et Monty sont venus s'y réfugier pour tenter de  rebâtir leur couple et d'oublier l'horreur de ce viol dont Becky a été victime sous les yeux de son mari. Un mari qui n'a pas eu le courage de s'interposer...
Mais comment chasser pareil souvenir ? Becky fait d'horribles cauchemars, des visions qui lui semblent prémonitoires. Rien n'est fini, ça ne fait que commencer. Car même si l'auteur du viol s'est pendu en prison, il a laissé derrière lui un terrifiant héritage. Le démon qui le possédait va hanter ses acolytes. Ces derniers, des adolescents désaxés, croyant venger leur complice en poursuivant Becky, vont en fait devenir les instruments démoniaques de cette monstrueuse entité. Ils vont devenir les Enfants du rasoir.


Mon avis :

Avant de commencer, je souhaiterais rectifier une erreur dans le résumé éditeur. Il y est écrit que Monty assiste impuissant au viol de son épouse. En aucun cas ! Il se trouve à des kilomètres de là, ce fameux soir. Par contre, sa personnalité est décrite par ses souvenirs d'enfance. C'était un enfant lâche et trouillard. Et il pense être devenu un homme sans grande force de caractère. Voilà, je pense que tout est remis en ordre.

Comme toutes les histoires horrifiques, Les Enfants du rasoir a son lot de "trash". Et c'est peu de le dire. Vous voulez du sang, du sexe dépravé, des meutres, de la torture..., suivez la chevrolet noire 1966. Elle vous entrainera au bout de l'horreur. Dans son sillage, elle ne laisse que mort et désolation. Tel un cavalier de l'apocalypse, elle détruit tout sur son passage.
Ce roman n'a pour but que de divertir, un public averti bien entendu. Son histoire est un classique du genre. Prenez une bande d'adolescents désaxés, quelques adultes victimisés, un coin tranquille et reculé de la ville, et une soif de vengeance immense, ajoutez y quelques flingues et armes blanches, et vous aurez un moment d'horreur garanti ! L'auteur y rajoute un soupçon de fantastique ( très peu développé, je vous l'accorde ), des prémonitions et une entité démoniaque qui donnent une impression plus légère à ce récit très sombre.
Certes, certains passages sont vraiment insoutenables, comme les descriptions de viol ou les tortures affligées aux victimes, mais lorsque l'on ouvre ce genre d'ouvrages, il ne faut pas s'attendre à voir apparaitre la fée clochette, non ? On entre dans l'horreur en connaissance de cause...
Le style de Joe R. Lansdale, simple et direct, est bien présent dans ce livre. Comme à son habitude, il ne fait pas de détours inutiles, et entre sans complexe dans le vif du du sujet. Il choque, il secoue, il dérange, quel plaisir !
Les pages se tournent, l'histoire se déroule, et même si nous savons où les mots nous mènent, on est fébrile, on a peur, on tremble à l'instant où le drame est proche.
Ce roman m'a fait pensé à "Ils" ( film qui m'a glacé les sangs !!! ).

En bref, ce roman se lit très rapidement. L'histoire et dynamique et sanglante pour le plus grand plaisir des amateurs du genre. Nul besoin de réflexion, ni de prise de tête, on suit simplement la chevauchée sanglante d'une bande de jeunes complètement cinglés...

ATTENTION : ÂME SENSIBLE S'ABSTENIR






Les enfants du rasoir
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mardi 21 juin 2011

LA LOI DES DES SERIES...

Bonjour à tous,

Je suis très peu présente en ce moment sur le blog, car je me suis lancée dans des séries en plusieurs tomes. Souhaitant faire un article sur l'intégralité et non sur chaque volume, il m'est donc impossible de publier. Mais bien entendu, je ne vous laisserai pas dans le néant et en attendant les publications, voici un petit aperçu de mon avancée :


**LIVRES DE SANG : Confessions d'un linceul, Tome 3


Et si les fantômes prenaient corps? À la morgue, le médecin légiste vient de déloger la balle qui trouait le front de Ronnie. L'ouverture, bien nette, est soudain une terre promise à son esprit encore lucide. Revivre, mais comment? Le drap qui le recouvre absorbe ce qui reste de sa conscience comme un Kleenex efface les traces de larmes...

Mais peut-être vaut-il encore mieux ce revenant drapé dans son linceul que Rawhead, l'ogre dévoreur d'enfants, qui sort de terre après des siècles... Et que dire de cette statue qui s'incarne dans ses victimes, pompant leur existence, aspirant leur âme?

Note personnelle
: comme pour les deux tomes précédents, je me suis régalée. Clive Barker sait mener ses lecteurs au plus profond de la noirceur. On retrouve dans ce volume un monstre de par delà les âges assoiffé de sang, un fantôme avide de vengeance, une terre maudite où règne la mort, une statue en quête d'une âme à voler...




**LE FLEAU : Tome 1



Il a suffit que l'ordinateur d'un laboratoire ultra-secret de l'armée américaine fasse une erreur d'une nanoseconde pour que la chaine de mort se mette en marche. Le Fléau, inexorablement, transforme un bel été en cauchemar. Avec un taux de contamination de 99.4 %. Dans ce monde d'apocalypse émerge alors une poignée de survivants hallucinés qui ne se connaissent pas mais veulent rejoindre celle que, dans leurs rêves, ils appellent Mère Abigaël : une vieille noire de cent-huit ans dont dépend leur salut commun. Mais ils savent aussi que sur cette terre dévastée rôde l'homme sans visage, l'Homme Noir aux étranges pouvoirs, Randall Flagg. L'incarnation des fantasmes les plus diaboliques, destinée à régner sur ce monde nouveau. C'est la fin des temps, et le dernier combat entre le Bien et le Mal peut commencer.

Note personnelle : J'ai mis longtemps avant d'avoir envie de lire ce roman de Stephen King. Je n'arrivais pas à m'intéresser à l'histoire. Mais pourquoi ? Dès les premières lignes, on est happé par l'apocalypse. Et tout par de pas grand chose, une erreur humaine déclenche le pire. Et le Mal se répand...


** DÔME : Tome 1

 
Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…

Note personnelle : Comme beaucoup, j'attendais le retour de Stephen King. Et quel retour !!! Dôme est une plongée dans une petite ville du Maine qui se retrouve isolée. Un étrange Dôme la sépare du reste du monde. Et là, la vie devient un enfer... J'ai hâte de connaitre la suite des événements.


Bonne lecture à tous...Fleurdusoleil

vendredi 10 juin 2011

L.A. NOIR, Tom Epperson



Résumé Editeur :

Après un terrible accident, vous avez perdu la mémoire. Vous ne savez plus qui vous êtes. Vous vous rappelez juste votre nom, Danny Landon, et que vous avez de (très) mauvaise fréquentations. Votre boss, par exemple, Bud Seitz, un ponte de la mafia. Comme vos amis, des criminels impitoyables. Selon la rumeur, vous avez aussi un net penchant pour la violence. Vous n'êtes plus sûr de rien, sauf de votre attirance pour Darla, la copine de votre boss...
Tout cela risque de mal finir, non?


Mon avis : 

L.A.noir...un titre très explicite et une couverture qui donne le ton. Tom Epperson nous emmène dans le Los Angeles des années 30. Plus particulièrement dans le milieu très sombre de la pègre.
Comme tout bon polar qui se respecte, il a son lot de crapules, son lot de magouilles et une bombe qui fait tourner la tête de tous les hommes. Jusque là tous les ingrédients sont réunis pour intéresser le lecteur.
Les personnages de ce roman sont assez complets, surtout Danny Landon, le fameux amnésique qui a de très mauvaises fréquentations. Et il n'en manque aucun. Le boss mafieux, Bud, qui est dur et cruel, le préféré du boss, en l'occurence Danny, la femme fatale, Darla, qui est accessoirement la fiancée de Bud, les amis extérieurs à la bande, Dulwich et Sophie, qui sont la bouffée d'air de Danny....
Bon, il est vrai qu'il y a une foultitude de personnes dans ce roman, ce qui peut parasiter un peu la lecture.
L' histoire quand à elle se compose en trois parties. Dans chacune d'elles, on relève des coins d'ombre. Certains sont très inattendus, un vrai délice, mais d'autres sont tellement évidents que l'on ne fait que constater ce que l'on pressentait déjà. Et même si l'on se dit souvent "c'était évident !" on ne se lasse pas de suivre cette histoire.
Le récit est ponctué d'apparitions de personnalités clefs du grand banditisme de cette époque, ce qui apporte beaucoup de réalisme au roman.
L'écriture est très fluide et l'on enchaine les chapitres avec facilité. Le style est sobre et efficace. L'auteur jongle avec les plans, tantôt la douceur et le dialogue, tantôt des scènes d'actions, plus rythmées, pour pimenter un peu le tout.
Et le lecteur ferme ce polar, sans grand frissons, soit, mais avec une impression d'avoir eu un flash-back. On sent encore la fumée de la cigarette, l'odeur âcre du whisky. On a les oreilles qui bourdonnent encore des détonations des smith et wesson. Mais surtout on a une pensée nostalgique pour toute une époque....

Bref, ce roman noir est sans prétention, mais très agréable à lire. Tout n'est pas parfait, il y a quelques longueurs, quelques fausses notes, mais l'ensemble tient le lecteur jusqu'au bout.



Je remercie chaleureusement les éditions Le Livre de Poche et Livraddict pour ce partenariat très sympathique.



L.A. noir
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mercredi 8 juin 2011

UN AMOUR FRATERNEL, Pete Dexter




Résumé Editeur :

La mort accidentelle de la petite Angela plonge la famille Flood dans le désespoir. Charley, le père de famille, veut tuer le responsable, qui se trouve être son propre voisin. Mais ce policier corrompu travaille, comme Charley, pour la mafia de Philadelphie. Il est protégé par le parrain du gang. En allant au bout de sa vengeance, Charley va précipiter le destin de chacun des membres de la famille Flood...


Mon avis : 

Je tiens d'abord à remercier les Editions Points et Livraddict pour ce partenariat riche en émotions.
Je sais que le mot " émotions" peut sembler inapproprié pour parler d'un polar, mais c'est pourtant le premier qui me vient à l'esprit après la lecture de cet excellent livre.
Car dans ce roman noir, on prend littéralement une claque en suivant la vie de Peter, le fils aîné de la famille Flood. Car contrairement à ce que laisse présager le résumé, c'est bien de Peter Flood dont il est question ici.
La mort accidentelle de sa petite soeur et le besoin de vengeance de son père font basculer sa vie et scelle son destin.
Elevé par son oncle, qu'il ne ressent pas, sa vie sera faite de silence et d'abnégation face à ce monde qu'il rejette.
Sa rencontre avec Nick, un ancien boxeur lui offre une perspective de vie meilleure, toute d'honneur et d'amour. Mais il sait que telle ne sera jamais la sienne. Car tout autour de lui n'est que dureté, mensonge et désillusion. Alors il cogne, il cogne tant qu'il peut. Mais il encaisse surtout. Les coups sont pour lui une preuve qu'il est Peter Flood.
Bon sang ! on est secoué par le destin de Peter. On ne ressent que colère, tristesse, horreur face à cette vie gâchée. On est aussi très ému de sa volonté d'être quelqu'un de bien. Mais comment peut-il faire ? Sa famille le tire inexorablement vers le bas.
Dès les premières pages, on pressent un drame. La fatalité est omniprésente. A l'instar des romans du genre, tout est mis en oeuvre pour que l'inévitable flotte sur tout le récit. Mais le plus de ce roman est que l'histoire est tournée principalement sur la vie d'un personnage et non sur un événement en particuliers.
Et bien entendu, on ne peut rester de marbre face à un homme déchiré. Moi en tout cas !
L'écriture de Pete Dexter, que je découvre, est un plaisir pour le lecteur. Des phrases simples, fluides et un rythme soutenu. Pas de détours inutiles, mais des mots choisis avec justesse pour instaurer l'ambiance voulue.
On entre dans l'histoire sans difficultés et l'on est rapidement attiré par les différents personnages.


Bref, vous l'aurez compris, j'ai vraiment passé un bon moment de lecture et je garderais un grand souvenir de ce roman noir . J'ai même l'audace de dire qu'il fait parti de mes coups de coeur.


Un amour fraternel
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dimanche 5 juin 2011

LES OMBRES, Philippe Berenger



Résumé Editeur :


Attentat dans le métro parisien : 35 morts et des centaines de blessés. Un autre attentat échoue de justesse dans le métro lyonnais. Un groupe terroriste inconnu revendique ces actions et en annonce de nouvelles.
La France bascule dans la psychose et à Paris, le capitaine de police Franck Venel lutte contre sa propre paranoïa, dans une société dépressive où le danger peut venir de partout.
Surveillance, infiltration, filatures, planques, indic, renseignements : en dépit des lourdeurs administratives, du travail routinier qu'on ne peut abandonner, de la gestion de son groupe hétéroclite et de sa vie privée, Franck Venel doit gagner la course contre la montre qui s'annonce mortelle.


Mon avis :


Après un début de lecture assez difficile, j'avais failli refermer ce roman et passer à autre chose. Le langage des personnages était vraiment une barrière à mon plaisir, mais je trouvais dommage de baisser les bras aussi facilement car le sujet était très attractif et peut-être instructif.
Alors, j'ai pris sur moi de donner une chance aux Ombres et je dois dire que je ne le regrette pas.

Passé les premières pages, j'ai fini par intégrer l'équipe de Franck Venel, de la DCRI. Et je n'ai plus lâché ces hommes et ces femmes qui travaillent dans l'ombre pour notre sécurité.
Dans ce roman, la France est meurtrie par une série d'attentats qui sème la terreur, de part leur violence mais aussi par le manque de revendication des protagonistes.
Franck et ses hommes déploient toutes les techniques et ressources à leur disposition pour trouver les instigateurs de ce chaos. Leur force, l'anonymat. Ils sont les Ombres.
Nous suivons donc au quotidien le travail de ces fonctionnaires, mais nous découvrons aussi des personnalités toutes si différentes mais si complémentaires. Nous nous immisçons aussi dans leur intimité pour mieux comprendre leurs motivations mais aussi leurs déceptions. Il n'ait pas facile de faire un travail si prenant que la vie personnelle passe au second plan.
En entrant dans ce monde, Philippe Bérenger nous ouvre une porte sur un univers inconnu et pourtant si proche de nous.
De plus l'intrigue est très bien ficelée, cette course contre la montre, cette lutte contre le terrorisme, thème au centre de notre actualité, est prenante et conduite de main de maitre par Monsieur Bérenger.
Grâce à une écriture dynamique et beaucoup de dialogues, et ce, malgré des expressions peu flatteuses quelques fois, surtout pour la gente féminine , l'auteur réussit à impliquer le lecteur dans cette chasse aux terroristes. C'est avec un grand réalisme qu'il décrit le fonctionnement des services de renseignement français.

En bref, j'ai apprécié cette intrusion dans ce monde encore très méconnu. Cette lecture est intrigante, palpitante mais aussi très instructive.
Et le petit livret à la suite du roman est très intéressant.


Ce roman a été lu dans le cadre d'un partenariat avec Scrineo et Babelio. Je les remercie pour cette découverte.



mercredi 1 juin 2011

LA FORÊT DES DAMNES, Carrie Ryan





Résumé Editeur :

Dans le monde de Marie, il y a des vérités simples.
Les Soeurs savent toujours le mieux.
Les Gardiens protègent et servent.
Les Damnés, revenus de la mort, ne renonceront jamais.
Et il faut se méfier de la clôture qui entoure le village.
La clôture qui les sépare de la Forêt des Damnés.
Mais lentement, les vérités de Marie s'effondrent et son monde est plongé dans le chaos.
Elle doit faire face à la vérité de la Forêt des Damnés.
Se pourrait-il qu'il y ait de la vie dans ce monde dévoré par la mort ?

Un monde post-apocalyptique peuplé de zombies, une histoire d'amour ensorcelante.


Mon avis :

Il y a trop longtemps que ce livre traine dans ma bibliothèque. J'ai donc profité d'une lecture commune avec Belledenuit et Ellcrys pour l'en sortir.
Ce roman jeunesse m'avait attirée pour son histoire originale, post apocalyptique et peuplée de zombies. Mais me rebutait tout autant car destiné à une tranche d'âge bien plus jeune que je ne le suis.
Après la lecture, mon sentiment est similaire à ma première impression. Je ne suis pas conquise par la Forêt des damnés !
La cause est simple.L' histoire de base est tout à fait correcte et intéressante, mais malheureusement le développement reste très léger. On survole cette vie avec les morts, on suit une bande d'adolescent un peu niais qui sont tout sauf passionnants. La jeune fille qui est au centre du roman se pose inlassablement les mêmes questions existentielles et finit par avoir raison de la patience du lecteur. "M'aime-t-il ? Et est-ce que je l'aime?..." Personnellement, si j'avais des zombies à mes trousses, je me poserais d'autres questions !
De plus, plusieurs thèmes sont abordés au fil de l'histoire, mais aucun n'aboutit réellement. C'est très frustrant. On finit par ne plus savoir où l'auteur veut en venir à la fin. C'est vraiment dommage, car le sujet de la survie face à un monde différent du notre, et l'ambition de vouloir vivre sa propre vie et ne plus suivre des règles régies par un groupe défini, auraient pu être plus exploitées.
Par contre je dois bien avouer que l'écriture est fluide et la lecture est restée toute fois agréable. Et cela même si mon intérêt s'est rapidement essouflé.

En bref, je dirais que ce roman est agréable à lire mais a très peu d'intérêt. Je l'ai vu, je l'ai lu, et je n'y reviens plus...

Retrouvez vite les avis de Ellcrys et Belledenuit.




La forêt des damnés
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