présentation

La littérature n'a pas d'autre destination ni d'autre destin que d'appartenir à toute l'humanité. Ben Okri.

vendredi 31 décembre 2010

DARE-DARE, Chester Himes


Résumé Editeur :

"Au même instant, le Blanc l'aperçut. Il montra les dents comme un chien qui va mordre et, dans sa main droite, le revolver se releva."

Pour Jimmy, qui ttravaille de nuit dans un restaurant de Harlem, il est grand temps de sauver sa peau noire.L'homme est blanc et armé. Qu'il soit fou, ivre, névrosé ou bien qu'il se trompe de personne est le cadet de ses soucis. Surtout si le tueur a déjà laissé deux cadavres dans une chambre froide...
A Harlem, tout arrive. Fatalité ? Que non ! Jimmy, sous les balles, sent venir une rage au-delà de la peur. Il entend une voix issue d'une mémoire ancienne lui dicter  la révolte.Et cette voix, alors qu'il court, de la sueur plein les yeux, lui dit : " Fonce-lui dessus ! Prends son flingue et défonce-lui le crâne !"





Mon avis :
C'est en prison que Chester Himes, auteur américain ( 1909-1984 ), découvre l'écriture. Son style brut et sans fioriture donne à ses romans un reflet de réalité. Ayant connu la part obscur de l'homme, il utilise parfaitement les codes des truands et malfrats.
Dare-Dare, écrit en 1959,son titre original est Run, Man, Run, est un polar classique construit sur une histoire simple et somme toute banale. Mais justement, toute l'originalité de ce roman réside dans sa banalité.
Nous suivons l'histoire d'un jeune homme noir - Jimmy est un étudiant qui bosse dur dans un restaurant, la nuit, pour se payer ses études - qui se retrouve la cible d'un tueur blanc.
Dans le Harlem de années 50, quartier de New-York a la réputation sombre ( violence, sexe, trafic, débauche...),nous retrouvons le quotidien de ses habitants,  noirs ou blancs, qui tentent de cohabiter dans un semblant de civilité, mais qui sont encore imprégnés d'une haine ancestrale. Ce contexte amène inévitablement à des situations comme celle de ce roman. De courses poursuites en fusillades, nous déroulons le fil d'une traque, non celle du tueur, mais celle de l'incompréhension.
Alors, si vous avez envie de lire autre chose qu'un thriller dégoulinant de sang, de larmes et d'horreur.Que vous désirez retrouver des personnages réalistes et touchants, ouvrez ce livre et suivez les mots de Monsieur Himes.


Dare-dare
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mardi 28 décembre 2010

MON BILAN 2010

 
Cette année a été riche en émotion. J'ai découvert des auteurs formidables, des genres que je fuyais à tort, des personnages très touchants. Mais surtout je suis entrée dans des histoires qui ont laissé une trace dans mon coeur de lectrice.
J'ai insconciemment orienté mes lectures dans des thèmes plus sombres, plus dures. Je me suis imprégnée du malheur et de la tristesse qui ce dégage de ces romans. Mais je n'en reste pas moins ouverte aux sujets plus légers. J'essaierais en 2011 d'en ajouter quelques uns à ma bibliothèque.
Voilà, après 12 mois de lecture, je vous propose mon TOP 10, dix livres que je n'oublierais pas de si tôt :



Vida Winter, auteur de best-sellers vivant à l'écart du monde, s'est inventé plusieurs vies à travers des histoires toutes plus étranges les unes que les autres et toutes sorties de son imagination. Aujourd'hui, âgée et malade, elle souhaite enfin lever le voile sur l'extraordinaire existence qui fut la sienne. Sa lettre à Margaret Lea est une injonction : elle l'invite à un voyage dans son passé, à la découverte de ses secrets. Margaret succombe à la séduction de Vida mais, en tant que biographe, elle doit traiter des faits, non de l'imaginaire. Et elle ne croit pas au récit de Vida. Dès lors, les deux femmes vont confronter les fantômes qui hantent leur histoire pour enfin cerner leur propre vérité...



Jonathan Harker, jeune notaire, est envoyé en Transylvanie pour rencontrer un client, le comte Dracula, nouveau propriétaire d'un domaine à Londres. A son arrivée, il découvre un pays mystérieux et menaçant, dont les habitants se signent au nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu'éprouver une angoisse grandissante. Très vite, il se rend à la terrifiante évidence : il est prisonnier d'un homme qui n'est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres... Grand classique de la littérature de vampires, best-seller de tous les temps après la Bible, Dracula est une source d'inspiration inépuisable.


 
Il s'appelle Bruno Hamel, il a trente-huit ans et il est chirurgien. Avec sa petite famille - Sylvie, sa conjointe, et Jasmine, sa fille de sept ans -, il habite Drummondville et, comme tous les gens heureux, il n'a pas vraiment d'histoire. Jusqu'à ce que Jasmine, par un bel après-midi d'automne, soit violée et assassinée. Dès lors, l'univers de la famille Hamel bascule. Mais lorsque la police arrête le meurtrier, un terrible projet germe dans l'esprit enténébré de Bruno : il va s'emparer du monstre et lui faire payer ce qu'il a fait à sa petite fille. Le jour de la comparution du meurtrier, Hamel, qui a minutieusement préparé son coup, kidnappe le monstre, puis transmet aux autorités policières un message laconique : celui qui a violé et tué sa petite tille va souffrir pendant sept jours, après quoi il sera exécuté. Ensuite seulement, lui-même se rendra. Les Sept Jours du talion : un suspense d'une rare intensité dont personne - et surtout pas le lecteur ! - ne sort indemne.




" - Oskar... Cela provenait de la fenêtre. Il ouvrit les yeux et regarda dans cette direction. Il vit les contours d'un petit visage de l'autre côté de la vitre. Il écarta ses couvertures mais avant qu'il ait eu le temps de sortir de son lit, Eli murmura : - Attends. Reste dans ton lit. Est-ce que je peux entrer ? Oskar chuchota : - Oui. - Dis que je peux entrer. - Tu peux entrer. " Oskar a 12 ans, il vit seul avec sa mère au coeur d'une banlieue glacée de Stockholm. Il est martyrisé par trois adolescents de son collège. Eli emménagé un soir dans l'appartement voisin. Un homme l'accompagnait. Elle sort le soir, semble ne craindre ni le froid ni la neige et exhale une odeur douceâtre et indéfinissable. Une magnifique et sanglante histoire d'amour et d'amitié entre deux êtres désespérément seuls et différents.




Partenariat BOB
Manhattan est en proie à une mystérieuse vague de meurtres. Barry Donovan, flic New Yorkais dévoré par le désespoir, mène une difficile enquête. Au détour d’un salon de discussion sur Internet, il fait la connaissance de Werner. Personnage passionnant et hors du temps, il se révèle un ami bien peu commun…

Ce thriller fantastique marque le début des aventures de Werner Von Lowinsky. Des collines de la Virginie au cœur de Manhattan, de la guerre de sécession à nos jours, on se laisse emporter par le flot hypnotique du premier roman de David S. Khara.

En compagnie du plus humain des vampires, découvrez les secrets enfouis dans les Vestiges de l’Aube.



Envoûtante, foisonnante, Wando Passo est une œuvre stupéfiante d'imagination et de profondeur, dont la magistrale construction croise deux époques reliées par un subtil jeu de correspondances. Amour, racisme, inceste, jalousie, vengeance, un roman puissant, imprégné de la sensualité tourmentée du vieux Sud, sur l'esclavage et la liberté. Après une douloureuse séparation qui l'a laissé à la dérive, Ransom Hill, ex-gloire du rock, est de retour à Wando Passo, l'ancienne plantation familiale, pour une ultime tentative de réconciliation avec Claire, sa femme, qu'il n'a jamais cessé d'aimer. Mais Claire a changé, elle est distante, rêveuse, et Ransom sent qu'elle s'éloigne inexorablement. Ses soupçons se portent sur Marcel, l'ancien batteur du groupe. Obsédé par un sentiment de trahison, saisi par l'inquiétante étrangeté qui règne sur Wando Passo, Ransom perd pied. La découverte d'un chaudron brûlant rempli d'objets singuliers va le plonger dans l'histoire de Wando Passo : une histoire marquée par le scandale et la tragédie vécus par la famille DeLay à l'aube de la guerre de Sécession. Cent quarante ans plus tard, l'histoire pourrait bien se répéter...




Partenariat BOB
Brillant homme d’affaires de San Francisco, Thomas Eckelton ouvre les yeux ce matin-là sur un véritable cauchemar : il est au coeur d’El Paraíso, le tentaculaire bidonville de Bogotá, une des villes les plus dangereuses du monde.
Il n’a ni papiers d’identité ni argent.
Il est seul, dans un univers ultraviolent. Comble de l’horreur, il découvre qu’il a changé de visage !
Pourquoi l’a-t-on abandonné dans la métropole de tous les dangers ? Comment revenir dans la société lorsqu’on a perdu son identité ? Comment lutter contre ceux qui, dans l’ombre, ont tout fait pour vous détruire ?



Partenariat BOB
L'île de Henders n'a jamais été explorée. A la vérité, elle n'a même jamais été en contact avec un quelconque écosystème étranger depuis la séparation des continents, il y a deux cents millions d'années. L'excitation qui règne parmi la quinzaine de scientifiques choisis pour aller y faire les prélèvements d'usage est grande : ils seront les premiers à contempler un monde quasi extraterrestre, où l'évolution a suivi un cours différent du reste du monde. Des quinze hommes et femmes qui débarqueront, seuls deux parviendront à s'enfuir de l'île, après y avoir passé seulement dix minutes ! Et le cauchemar ne fait que commencer...



Partenariat BOB
Joel Deveraux est à l’orée d’une brillante carrière dans un cabinet réputé d’avocats d’affaires new-yorkais. Mais celle-ci est brisée net par une sinistre histoire de drogue, et Joel se retrouve du jour au lendemain avocat commis d’office dans de minables affaires de délinquance.
Vient enfin le jour où il est affecté à une affaire plus importante, aux côtés d’une autre avocate, Myra Goldstein. Lors d’un procès passionnant, aux rebondissements multiples, Joel va vite comprendre qu’en matière criminelle la culpabilité ou l’innocence d’un prévenu importe moins que la force de persuasion de son avocat. Et que le verdict dépend bien souvent de celui qui aura su raconter l’histoire la plus convaincante.




Crickley Hall : une vieille demeure comme on n en trouve que dans les régions reculées de l Angleterre. Vaste et sinistre, elle a même l air un peu menaçant.
Lorsque Gabe et Eve Caleigh viennent s y installer avec leurs deux petites filles, ils espèrent y trouver la paix, et tourner la page sur le terrible malheur qui a frappé leur famille.
Mais quelque chose ne va pas... Bientôt des bruits inexplicables les arrachent au sommeil. Les enfants sont les seuls témoins d étranges apparitions. Et, chaque matin, la porte de la cave est entrouverte alors qu on l avait fermée la veille.
Cette maison est le dernier endroit que les Caleigh auraient dû choisir. L'horreur qui les y attend dépasse tout ce qu ils pouvaient imaginer.
Oserez-vous affronter le terrifiant secret de Crickley Hall ?

lundi 27 décembre 2010

RUE FARFADET, Raphaël Albert


Résumé Editeur :

Panam, dans les années 1880 : les humains ont repris depuis longtemps la main sur les Peuples Anciens. Sylvo Sylvain a posé son havresac dans la rue Farfadet, gouailleuse à souhait. Il exerce la profession exaltante de détective privé et les affaires sont nombreuses ! Des adultères, des maris jaloux, des épouses trompées, etc. Ni très rémunérateur, ni très glorieux... Alors, Sylvo fréquente assidûment les bars et les lieux de plaisir en tout genre où son charme envoûte ces dames...
Jusqu'au jour où lors d'une banale enquête de routine il se trouve mêlé à une machination dépassant l'entendement. Le voilà, bien malgré lui, chargé de l'affaire par l'un des trois puissants ducs de Panam. Saura-t-il tirer son épingle de ce jeu compliqué et dangereux ?





Mon avis :

Rue Farfadet est le premier roman de Raphaël Albert. Son personnage principal est né après huit ans de travail sur sa conception. Ce fut long, mais pour nous, humbles lecteurs, ça valait le coup.
Dans un Panam du XIXème siècle revisité, notre héros (qui n'en est d'ailleurs pas un, ou alors malgré lui), Sylvo Sylvain est un elfe banni des siens, venu se réfugier dans une grande ville. Accompagné de son fidèle ami Pixel, un pilliwiggin, il ouvre une agence de détective privé. Mais Sylvo est tout sauf un bosseur. Il aime les femmes et l'alcool, dont il abuse trop souvent.
L'auteur nous fait évoluer dans un univers fantasy steampunk (Le steampunk est au départ un genre littéraire. C'est à l'origine un sous-genre de la science-fiction uchronique, dont l'intitulé a été forgé par allusion au cyberpunk par l'auteur K.W. Jeter à titre de boutade. L'expression steampunk, qui signifie littéralement punk à vapeur, souvent traduite par futur à vapeur, est un terme inventé pour qualifier un genre de la littérature de science-fiction né à la fin du XXe siècle, dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. Le terme fait référence à l'utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l'époque victorienne. Mais le style steampunk quitta rapidement la seule sphère de la littérature pour s'étendre à d'autres domaines de création et d'expression et devenir un fandom autonome wikipedia.) . Il y mêle étrangeté et humour pour la joie du lecteur. Si vous ne connaissez pas Paris et ses environs munissez-vous d'une carte et comparez-la à Panam, vous passerez un bon moment.
Nous croisons beaucoup d'êtres surnaturels au cours des mésaventures de Sylvo, des gobelins, des nains, des centaures ( qui font d'excellents taxis pour le bas peuple ! ), des orques...et des humains aussi.
J'aime beaucoup le principe de l'anti-héros. Le pauvre gars qui n'a rien demandé et qui se retrouve propulsé dans une histoire de dingue. Ici, Sylvo va devoir essayer d' empêcher la chute du régime ducal en place, et déjouer les plans d'un mystérieux personnage, qui sous couvert des révolutionnaires cherche le chaos.
Mais pourquoi lui ? Il faut qu'il sauve sa peau. Et va-t-il réussir à en tirer un bénéfice ?

Et la fin appelle à de nouvelles aventures, que j'attends avec impatience. Mais je ne vous en dis pas plus....


Rue Farfadet
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dimanche 26 décembre 2010

LE TAULIER, Olivier Maurel






Résumé Editeur :

Depuis vingt et un ans, Olivier Maurel vit en prison. Pas derrière les barreaux, mais devant : c’est le patron. Des maisons d’arrêt surpeuplées aux centrales de haute sécurité, il a tout vu et aujourd’hui, il raconte la vérité crue de son métier, les rapports humains d’une intensité extrême qui font son quotidien, la violence, la misère, la folie. Avec une plume qui rappelle Michel Audiard et les meilleurs polars, ce « taulier » livre des récits d’une puissance inattendue : la prise d’otage dont il a été victime, les mutineries qu’il a dû gérer, les mutilations que s’infligent les détenus, la tragédie des suicides – qu’il s’agisse de gardiens ou de détenus. Il aborde avec honnêteté tous les sujets sensibles : l’état des penales et des maisons d’arrêt, l’islamisme, la drogue, la sexualité.






Mon avis :


Le Taulier : confessions d'un directeur de prison, un titre bien étrange. De quoi va nous parler cet homme qui, comme un détenu passe sa vie en prison. De budget insuffisant, de statistiques alarmantes, de gestion, d'organisation...Loin de là, si vous pensez ça, passez votre chemin.
Ouvrons cette porte qu'il a l'audace de nous laisser entrouverte et découvrons l'univers encore trop méconnu du milieu carcéral ; vu de l'autre côté des barreaux...

Olivier Maurel est aujourd'hui le directeur de la prison ( maison centrale ) de Poissy dans les Yvelines. Son livre nous offre donc une vision actuelle et non un retour dans un passé déjà bien usé.
Il ne va pas plaire à tout le monde, mais sans tabou, il nous livre son expérience.
Son rêve de jeunesse était tout autre, mais son destin a choisi. Il est le patron de la taule. C'est donc seul qu'il va avancer dans la vie.
Par le biais d'anecdotes et d'expériences qui ont jalonnés son parcours, il dépeint plus qu'un métier, il livre un choix de vie en marge. Il a la responsabilité des détenus mais aussi des personnels pénitentiaires. Difficulté, instabilité, imprévisibilité, tension sont son quotidien.  Il est le pilier central d'une tranquillité précaire.
Son témoignage est, je cite, apolitique. Il n'est pas la pour faire un plaidoyer contre le gouvernement, ni pour se plaindre de l'injustice. Il ouvre seulement un coin de porte sur un monde encore trop opaque. Un monde honteux qu'il faut cacher et mystifier pour le besoin d'une opinion publique en mal de sensations.
Il est facile de salir des hommes qui tous les jours risquent leur vie pour le confort de la notre. Il est plus simple de dire que tout va mal, que de réfléchir et de trouver des solutions.
Grâce à l'audace de cet homme ordinaire, qui aime son métier, et qui souhaite le faire découvrir, nous pouvons enfin nous faire une idée plus réaliste de la prison.

Sans préjugés, prenez le temps de lire le récit d'un homme solitaire : le taulier.



Le Taulier: Confessions d\'un directeur de prison
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samedi 25 décembre 2010

SWAP DE NOEL

Séverine a organisé un swap de Noël sur Livraddict. Bien entendu, aimant faire des cadeaux, je n'ai pas hésité à m'inscrire.
Aujourd'hui, c'était grand déballage ( du moins cette nuit à minuit, heure de tous les enfants sages ! ).
Je remercie tout d'abord Céline031 qui a eu la lourde tâche de me confectionner un colis. Elle m'a tout simplement gâtée. Tout était de bon goût et dans mes préférences. Je ne pouvais en attendre mieux.
Pour ma part, ma swappée est Albertine.
Mais trêve de bavardages, les photos parlent plus :



 Les cadeaux ont été ajouté comme prévu avec les cadeaux sous le sapin. On ne le voit pas sur la photo car c'est un sapin suspendu ( il est en guirlande )





Ah ! Stephen King, mon préféré ! Pour l'anecdote, ça fait un an que j'essaie de l'emprunter à la médiathèque et qu'il est toujours sorti. Je vais enfin pouvoir le lire. Et tranquillement en plus !




Pour les dimanches au chaud avec un bon bouquin !





Dans les jolies petites bourses se cachaient des bonbons de toutes les couleurs...


Et dans la chaussette de Noël des schocobons...



Les marque-pages sont uniques et très jolis, vous ne trouvez pas ?

Et comme vous pouvez le constater mon doudou a mis la main à la patte.

JOYEUX NOEL A TOUS

mardi 21 décembre 2010

SAUVER NOEL, Romain Sardou



Résumé Editeur :

Londres, hiver 1854. Gloria Pickwick, gouvernante d'un respectable lord, considère d'un œil très suspicieux l'arrivée de leur nouveau voisin. Qui est vraiment cet étrange baron Ahriman? Mille rumeurs courent à son sujet. Parfois, une diligence conduit des gens chez lui... et on ne les revoit jamais ! Arrive le 24 décembre. Tous les enfants se couchent en rêvant au lendemain. Mais le Père Noël ne vient pas. Aucun cadeau au pied des sapins illuminés. Une maison, et une seule, fait la fête ce jour-là... Celle du sinistre baron. C'en est trop pour Gloria, qui prend l'affaire en main. Harold, un petit garçon futé, s'engage à ses côtés, avec des renforts insolites : des lutins, une fée, des oies douées de parole. L'objectif de cette drôle de troupe : sauver Noël ! Si c'est encore possible...






Mon avis :

On connait Romain Sardou pour ces romans sur fond d'histoire ( Pardonnez nos offenses ), pour ses thriller (Personne n'y échappera ), mais Romain Sardou est aussi un conteur.
Pimprenelle nous offre un rendez-vous de Décembre avec cet auteur aux talents multiples. Ayant reçu à Noël dernier, dans le cadre d'un SWAP, "Sauver Noël", je me suis donc inscrite.

Il est d'abord important de savoir que je ne suis pas ce qu'on peut appeler une adepte des contes. Mes sujets de prédilection sont souvent bien plus sombres. Mais en cette période de joie et de partage, un peu de douceur ne se refuse pas.
Bon d'accord, ce n'est pas le livre de l'année, loin s'en faut. C'est avec peu d'enthousiasme que j'ai débuté cette lecture. Ma seule crainte, et pas des moindres, un concentré de chichis et de nian-nian à faire vomir. Heureusement que l'auteur est doté d'intelligence et de génie. Ce conte s'assimile bien et convient à un public des plus variés.
L'histoire est écrite dans le style XIXème, se qui lui confère un charme incontesté. C'est d'ailleurs très amusant car l'auteur est contemporain. Les personnages sont attachants, Madame Gloria Pickwick en particuliers. Cette gouvernante est haute en couleurs et représente le genre de personnages que l'on désire voir évoluer. Elle déborde de vie et donne un rythme énergique à toute l'histoire.
Le corps de ce conte m'a pourtant laissée un peu sur ma faim. Il est vrai que Romain Sardou est un écrivain que j'aime beaucoup. Peut-être en attendais-je plus ? Il manquait à mon plaisir un peu d'originalité, d'inattendu. Même si tout les ingrédients d'un bon conte étaient réuni : jovialité, mystère, moral..., comme en cuisine, l'ingrédient secret faisait défaut dans cette recette.
Il paraitrait qu' "Une seconde avant Noël", qui est en fait le premier tome est mieux. Rendez-vous donc l'année prochaine pour un nouveau conte de Noël....

samedi 18 décembre 2010

LE SECRET DE CRICKLEY HALL, James Herbert


Résumé Editeur :


Crickley Hall : une vieille demeure comme on n'en trouve dans les régions reculées de l'Angleterre. Vaste et sinistre, elle a même l'air un peu menaçant. Lorsque Gabe et Eve Caleigh viennent s'y installer avec leurs deux filles, ils espèrent y trouver la paix, et tourner la page sur le terrible malheur qui a frappé leur famille.
Mais quelque chose ne va pas...Bientôt des bruits inexplicables les arrachent au sommeil. Les enfants sont les seuls témoins des apparitions. Et, chaque matin, la porte de la cave est entrouverte alors qu'on l'avait fermée la veille.
Cette maison est le dernier endroit que les Caleigh auraient dû choisir. L'horreur qui les y atttend dépasse tout ce qu'ils pouvaient imaginer
Oserez-vous affronter le terrifiant secret de Crickley Hall ?





Mon avis :

Ma première expérience dans l'univers de James Herbert fut une grande déception. Pourtant maître incontesté du roman-terreur, son Fog m'avait laissée sur la touche. Je ne voulais pas rester sur une mauvaise impression. Le hasard m'a fait croiser le chemin d'une autre dévoreuse de livres : Sheen. Elle m'a proposée un échange et m'a dit beaucoup de bien sur Le Secret de Crickley Hall. La lecture de la quatrième de couverture a fini de me convaincre. Une histoire de maison hantée, c' était pour moi.

Dès les premières pages, on ressent l'angoisse. L'air est lourd, vicié. On découvre Crickley Hall en même temps que la famille Caleigh et l'on pressent que rien ne va se passer comme prévu. On passe le pont qui enjambe la rivière et on entre dans un univers glauque. Cette vieille maison est tout sauf accueillante, dehors comme dedans. Même la petite balançoire accrochée au chêne crée un malaise. Le décor est posé.
La majorité de l'histoire se passe dans cette maison qui est empreint des ondes négatives d'un drame. Elle a gardé au fond de ses murs les angoisses, leus peurs et les cris de ses anciens résidents.
Mais ça, les Caleigh ne le savent pas encore, et vont le découvrir à leurs dépens.
Tout l'art de faire peur réside dans le savant dosage des effets terrifiants. Dans ce roman James Herbert est un chef d'orchestre brillant. L'angoisse monte crescendo, il commence par des petits grincements, des mouvements furtifs, puis des bruits plus assourdissants...jusqu'à l'apothéose qui nous dresse les cheveux sur la tête ( mais cette partie, je vous laisse la découvrir vous-même ).
Les éléments indicateurs sont parsemés dans l'histoire de façon judicieuse afin de tenir le lecteur en haleine.
Et le fond de l'histoire est à vous glacer les os. J'avoue que cette fois, j'ai vraiment été troublée par le secret que renferme cette maison.

Je suis entrée à Crickley Hall, mais vous oserez vous passer la porte et affronter son lourd secret ?

mardi 14 décembre 2010

COLD CASE, Charlotte Greig

Résumé Editeur :


Rien n'est plus effrayant qu'un crime impuni...et plus encore lorsqu'une vie est détruite ; le meurtre et le viol sont les crimes dont les conséquences sont les plus graves et qui provoquent la souffrance la plus grande, mais celle-ci n'est-elle pas bien pire lorsque les auteurs échappent à tout chatiment ?
De tels crimes, pudiquement baptisés "Cold Cases" (affaires classées), sont bien trop courants, surtout dans les grandes métropoles, où des centaines, voire des milliers d'affaires viennent grossir les archives de la police malgré le fait qu'elles soient non résolues. Mais il y a un espoir de trouver les vrais coupables de ces crimes. Avec le développement de la science et l'amélioration permanente de nouvelles technologies, la réouverture d'enquêtes closes depuis très longtemps commence à donner de bons résultats, souvent plusieurs décennies après les faits.

Ce livre présente les plus fascinantes enquêtes criminelles, dont entre autres : Helen Brach, l'héritière assassinée - Jill Dando, meurtre d'une célébrité - Albert Fish, le tueur masochiste - Gary Leon Ridgway, le tueur de la Green River - Gerald Parker, le "cogneur de ces dames" - Carol Smith, la femme dans la boîte - Joe Clark, le briseur d'os - Franck Bender, le sculpteur médico-légal...


Mon avis : 

Ce petit livre sur les affaires criminelles résolues bien des années après les faits est un divertissement certes, mais pas une source d'informations. Par là s'entend que pour la énième fois, nous avons affaire à un recueil d'histoires à la sauce sensationnelle, avec quelques références aux techniques judiciaires et technologies sur la génétique pour le sérieux.
Quelques thèmes abordés au cours de ce livre auraient mérité un peu plus de profondeur.
Une des raisons qui ont repoussé le jugement des coupables de crimes est la politique du moment. Par exemple il est expliqué que les meurtres qui ont été commis à l"époque de la ségrégation aux Etats-unis, n'ont été punis que bien des décennies après les faits. Et ce, pour le simple fait que le crime raciste n'était pas considéré comme gravissime et que la police et les élus locaux utilisaient leurs pouvoirs pour taire l'affaire.
En septembre 1963, un attentat meurtrier dans une Eglise de Birmingham coûta les vie à quatre jeunes filles noires. Les responsables de ce drame ne se retrouvèrent derrière les barreaux que trente ans plus tard.
Cette histoire déchaîna les foules américaines. Pourquoi la haine de quelques blancs obtus vaudrait plus que l'innocence de quatre jeunes filles nées au mauvais moment ?
Un autre thème est resté malheureusement trop flou : "la ferme des cadavres". Jerry McLendon a étudié le comportement des insectes lors de la décomposition d'un cadavre. Ce qui a permis une grande avancée dans la médecine légale. Grâce à  cette technique, il est dorénavant possible de dater le moment du crime, même en découvrant la victime très longtemps après l'acte.

Si l'auteur avait mis plus l'accent  sur ces aspects et non sur le nombre d'histoires morbides, ce livre-docu aurait eu plus d'interêt.
En plus, lors de la traduction, des fautes ont été commises dans la retranscription. Ca gêne un peu la lecture ! ( des erreurs dans les dates des faits, des confusions dans les noms des protagonistes...)

samedi 11 décembre 2010

VERDICT, Justin Peacock



 Résumé Editeur :


Joel Deveraux est à l'orée d'une brillante carrière dans un cabinet réputé d'avocats d'affaires new-yorkais. Mais cellee-ci est brisée net par une sinistre histoire de drogue, et Joel se retrouve du jour au lendemain avocat commis d'office dans de minables affaires de délinquance. Lui qui ne fréquentait que les hautes sphères de la société se retrouve ainsi dans les rouages les plus misérables du système juridique, parmi les pauvres et les déshérités.
Vient enfin le jour où il est affecté à une affaire plus importante, aux côtés d'une autre avocate, Myra Goldstein. Un dealer notoire est accusé du meurtre d'un jeune étudiant. Le suspect est noir, la victime juive et blanche. Lors d'un procès passionnant, aux rebondissements multiples, Joel va vite comprendre qu'en matière criminelle la culpabilité ou l'innocence d'un prévenu importe moins que la force de persuasion de son avocat. Et que le verdict dépend bien souvent de celui qui aura su raconter l'histoire la plus convainquante.

Servi par une écriture magnifique, Justin Peacock, salué par une critique unanime, se hisse d'emblée à la hauteur des grands maîtres du genre, de John Grisham à Scott Turow. Sa connaissance parfaite du milieu judiciaire américain et de ses dérives donne à cet ouvrage, fourmillant de détails sur les procédures et la vie quotidienne des avocats, un aspect brut et quasi documentaire qui le rend plus terrifiant encore.


Mon avis : 


Regardez la couverture de ce livre. Une vue en plongée,des personnes entrant dans l'enceinte d'un tribunal. Vous sentez cette force, ces piliers qui soutienne un système omnipotent, cette puissance dévastatrice qui se dégage de ce bâtiment !

VERDICT, un mot lourd de conséquence en justice. Il est la finalité de la vie de plusieurs personnes : l'accusé, la victime ( lorsqu'elle est toujours en vie), et la famille de la victime.

Ce premier roman de Justin Peacock est une petite porte sur le système judiciaire américain avec ses acquis et ses failles. Il nous ouvre un monde où la vérité, le mensonge, l'omission, la pression ont des fonctions différentes de notre quotidien. Les avocats sont là pour servir leur client au mieux.
Dans cette histoire sortie de l'imagination d'un avocat, la fiction se mêle parfaitement à la réalité. Peacock se sert de ses notions juridiques et de ses connaissances dans le milieu, sans nous écraser de termes techniques lourds et quasi incompréhensibles, pour coller au plus près du quotidien de ces hommes de loi.


Dans ce drame, pas de héros, pas de gentil,pas méchant, juste des pièces d'un rouage bien huilé. Joel Deveraux et Myra Goldstein sont les avocats commis d'office de Lorenzo Tate, dealer notoire accusé de meurtre, Seth Lipton, la victime... Tous les personnages sont des pièces sur un grand échiquier. L'accusation ( l'équipe blanche ) et la Défense ( l'équipe noire ). Chacun déplace ses pions avec méthode et réflexion, rien n'est laissé au hasard, tous ont un rôle à jouer pour influencer sur le verdict. 

Je confirme donc, Verdict est bien le thriller de l'année, pour son originalité, pour son écriture magnifique et intelligente, pour sa justesse et sa véracité. Et pour ce merveilleux moment de lecture.
Un vrai coup de coeur.


Je remercie chaleureusement BLOG-O-BOOK et SONATINE pour ce partenariat.




dimanche 5 décembre 2010

L'HISTOIRE D'EDGAR SAWTELLE, David Wrobleski



Résumé Editeur :

Dans une ferme isolée au nord du Wisconcin, le jeune Edgar Sawtelle grandit entre son père et sa mère, avec lesquels il ne peut communiquer que par le langage des signes. 
Depuis deux générations, les Sawtelle élèvent et dressent une race de chiens d'exception, dont Almondine, l'amie de toujours d'Edgar, est un merveilleux spécimen. Mais l'arrivée de Claude, l'oncle du garçon, va perturber la quiétude du foyer...

Récit initiatique, roman des grands espaces américains, l'histoire d'Edgar Sawtelle, saluée par une critique unanime, a déjà touché plus de deux millions de lecteurs aux Etats-Unis.







Mon avis :

Pour mon premier partenariat avec LIVRADDICT, j'ai eu à lire ce roman de David Wroblewski : L'histoire d'Edgar Sawtelle.
La quatrième de couverture annonce que cette histoire a touché un grand nombre de lecteurs, mais malheureusement je ne partage pas cet enthousiasme.
Pour être sincère, je dirais que ce livre me laisse perplexe.
Dans l'ensemble, j'ai apprécié de suivre Edgar, ce jeune garçon muet, meurtri par la mort de son père. La relation privilégiée qu'il entretient avec les chiens de l'élevage familial est exceptionnelle et touchante. Mais trop de zones d'ombres dans son parcours pour la vérité viennent perturber la lecture.
Etant le premier roman de l'auteur, c'est avec indulgence que l'on passe sous silence les manques mais à la fermeture définitive du livre, on ne peut être conquis par ce roman.
L'histoire se découpe en cinq parties, ce qui permet de mieux situer les évènements dans l'espace. Mais le souci de compréhension ne se situe pas dans le découpage de l'histoire. Ce sont les évènements eux même qui parfois manquent de profondeur. Par exemple, j'aurai aimé plus d'explications sur la relation ambigüe des frères Sawtelle ( Gar, le père d'Edgar et Claude, son oncle). Car je pense que même si l'histoire est surtout basée sur les chiens Sawtelle, ces deux personnages ont une énorme importance.
A l'inverse, certains thèmes sont abordés, voir détaillés, puis plus rien, on ne connait pas leur rôle.
Les descriptions sont quant à elles, magnifiques et  les paysages sont dépeints avec talent.
Je ne regrette donc pas cette lecture qui est touchante mais je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle est exceptionnelle. Certains passages ont été longs et fastidieux et d'autres en revanche m'ont emportées.

Je remercie Livraddict et Le Livre de Poche pour ce partenariat.






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